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30.10.2006

De NYC à la FIAC

medium_LogoV2V_Left.jpgVotre petite âme errante a beau ironiser sur la Cour du Louvre dont la moquette sent le caoutchouc à plein nez, c’est tout de même dans cette partie de la FIAC qui regroupe les créations les plus contemporaines qu’elle a repéré le pétillant stand de la Virgil de Voldère Gallery. Avec un nom comme ça vous vous doutez qu’il y a de l’Européen derrière et c’est vrai que le jeune Français qui drive cette galerie résolument ouverte à de jeunes artistes internationaux possède une ascendance flamande branchée peinture classique.

Aux dernières nouvelles, V de V et sa compagne américaine, Susan Long, sculptrice de son état, crèchaient au 526 West 26th St, room 416, NY 10001.

medium_Shih_Chien_Huang_2.2.jpegJe n’ai pas craché quant à moi sur les drôles de petits engins électroniques du taïwainais Shih Chieh Huang qui gonflent et dégonflent des sacs en plastique tout en faisant de la lumière.

medium_Bill_Anhang.jpgJ’ai pensé, émue, que le cher Québécois Bill Anhang, dont j’avais très beaucoup aimé les œuvres à Montréal en 2003, avait soudain de la compagnie sur son arc-en-ciel (Riding the rainbow : new dimensions in spider culture, tel était le nom de son expo).

Egalement consommable parce qu’il y a de l’idée, la vidéo-palimpseste de Hung-Chih Peng. On y voit un gros chien blanc qui lèche un mur en faisant apparaître petit à petit des phrases de la Bible en arabe.

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Mais bien sûr, question art brut, bernique. Alors si vous voulez quelque chose de ce genre du côté de New York, il vous faudra faire un (re)tour à la case Andrew Edlin. Du 2 novembre au 23 décembre, sa galerie, sise au 529 west 20 th st, programme Henry Darger The Vivian Girls Emerge.

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Comme dit le dossier de presse que j’ai la flemme de traduire : «Among the show’s highlights : five similar and related drawing-collages of individual Vivian Girls (…) that appear to have been made early in the artist’s development of his epic tale, In the Realms of the Unreal. (…) The exhibition will also include one of the artist’s most important works, The Battle of Calverhine. Described by art historian John M. MacGregor (…) as the masterpiece of Darger’s work in collage».

00:05 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, Bill Anhang, Shih Chieh Huang, Hung-Chih Peng, Henry Darger | |  Imprimer | | Pin it! |

14.10.2006

Vente de Chiendent

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Après le bleu, le rouge. La maison rouge revient sur le tapis (rouge) dans le très rouge (je parle de la couleur) numéro 9 du très classe magazine de Pierre Bergé & associés. medium_larevueoctobre.3.jpg

LaRevue -c’est son titre- consacre 4 de ses précieuses pages à la fondation Antoine de Galbert pour nous apprendre que «la maison rouge a aujourd’hui largement trouvé sa place dans le paysage culturel parisien».

Vous allez me dire que vous vous en doutiez déjà mais votre petite âme errante, dans sa candeur, ignorait que, du 28 octobre 2006 au 14 janvier 2007, la maison rouge accueillerait les œuvres de la collection de Sylvio Perlstein (dada, surr, mini, concept, art belge des sixties, Nouveau réa, Arte povera, photo). Véronique Petit, l’auteur de l’article, revient sur le passé de la maison rouge et énumère ses précédentes expos à l’exception de la dernière qui était consacrée à Henry Darger.

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Pour réparer cette injustice, je vous ai déniché une image qui figure sur le carton d’invitation de l’expo : Henry Darger, Highlights from the American Folk Art Museum au Frye Art Museum à Seattle, U.S.A.

 

Il était temps parce ça se termine le 29 octobre 2006.

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Mais reprenons l’avion pour Paris et inscrivons dans notre palm pilot une autre date, celle du 28 novembre 2006. C’est ce jour-là que le manuscrit autographe et tapuscrit complet du Chiendent, le roman de Raymond Queneau (1933) subira, comme on dit, le feu des enchères. Dans une vente publique de la Maison Pierre Bergé bien sûr. Cela vaut son pesant de nougat si j’en crois la page reproduite dans LaRevue number 9.

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Les petits dessins automatiques qui fourmillent sur cette feuille très cochonnée nous rappellent que Raymond Queneau n’avait pas peur de temps à autre de s’attaquer à la peinture, ni même d’exposer.

15:30 Publié dans Ecrits, Encans, Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : raymond queneau, henry darger, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

31.08.2006

Darger, L’Humanité et Elle

medium_vignette2006.jpgDarger continue à porter de l’huile là où est le feu. La couverture médiatique allant crescendo avec le déroulement de l’expo Bruit et Fureur à la maison rouge (rideau le 24 septembre), les pauvres journalistes ne savent plus à quelle branche culturelle se rattraper pour faire digérer à leurs lecteurs ce que l’œuvre du solitaire de Chicago peut avoir de radicalement bouleversant.

C’est pas croyâââbbe ce qu’on peut lire comme rapprochements vaseux sur Darger et le japonisme, Darger et le style nouille, Darger et le pop art, je vous passe les Darger et les mangas, Darger et la B.D., Darger et Caroll (Lewis), Darger et Kafka, Darger et Proust.

Vous vous doutez bien qu’avec les bains de mer, votre petite âme errante a eu autre chose à faire que de vous concocter une vraie revue de presse. Elle s’est donc contentée de trouver tout ça dans les deux seuls articles qui lui sont tombés sous les lunettes noires.

Merci à monsieur Ming, mon coiffeur, de m’avoir montré, avant mon départ pour le camping des flots bleus, le papier de Philippe Trétiack dans Elle du 31 juillet 2006 : Des petites filles en pleurs.

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Merci aussi à monsieur Paulo qui m’a fourgué, sur le sable chaud (enfin : tiède), la vignette de la Fête de l’Humanité et son canard du 8 août 2006 en prime avec l’article d’Eric Vernay : Henry Darger, entre innocence et cruauté.

Au premier, j’emprunte ce morceau d’anthologie : «Faussaire génial, il (Darger) puisa dans les magazines de mode du début du siècle la totalité de ses modèles».

Au second, je ferai respectueusement remarquer que c’est pousser le bouchon un peu loin d’écrire que «les cohortes de fillettes blondes, totalement identiques, renvoient irrésistiblement aux sérigraphies de Warhol».

Voilà ce qui arrive quand on se laisse intoxiquer pendant des décennies par Micasso, Patisse et Jean-Pierre Jouffroy (sans oublier Fernand Léger remastérisé par les frères Di Rosa).

A quand Darger à la Courneuve ?

15:10 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Henry Darger, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

08.06.2006

Henry Darger, chevalier de maison rouge

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Je croyais être la première, j’avais même fait des pieds et des mains pour me glisser parmi les beaux messieurs et les jolies madames le soir de la preview de la maison rouge et patatras!, monsieur Philippe Dagen m’a brûlé la politesse.
De Dagen à Darger, il n’y a qu’un pas et le critique du Monde l’a franchi pour filer un coup d’accélérateur à la remarquable expo Henry Darger, bruit et fureur qui commence maintenant et qui se terminera le 24 septembre 2006. Une grosse demi-page dans la rubric culture et un petit zakouski en première page du n° du 8 juin 2006, sans compter 2 photos couleurs dont une représentant un charmant serpent blengigloménéen à tête humaine.
Qu’esse que vous voulez dire après ça ? Chipoter Dagen parce qu’il écrit que c’est «la première fois» que les «illustrations» qui accompagnent «le roman dactylographié» de Darger «sont exposées à Paris» ? Peut-être. Je vous laisse le soin de le faire, mes chers fouineurs animuliens, car j’ai la flemme de retrouver les traces des précédentes visites du solitaire de Chicago dans notre bonne capitale.
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Je préfère emboucher ma modeste trompette pour vous engager à mon tour à vous rendre dans cette expo qui sera -je pèse mes mots (sur une balance de pharmacien)- un événement brut marquant de l’année.
L’accrochage des grands tableaux biface de Henry Darger est un modèle de légèreté. Pendus au plafond par des câbles, ils donnent l’impression de flotter dans la grande salle repeinte pour l’occasion en blanc, turquoise, vieil-orange et chocolat éteint, couleur logo de la maison. Sur les murs, des études pour des girls scouts ou des généraux, des drapeaux des nations dargeriniennes, de grands collages dont le vernis a tourné à la patine brune, rien que des trucs qui à eux seuls mériteraient le déplacement.
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Un bel album plus large que haut vous permet de ramener chez vous les fortes images de tout ça. Le texte : The singular life and art of Henry Darger est de Edward Madrid Gomez et pour ceux qui préfèrent le lire en français, il y a une traduction par Valérie Rousseau. Les œuvres du Dear Henry étant représentées par la Galerie Andrew Edlin, celui-ci s’est chargé de la préface qui se résume à des remerciements. Saluons toutefois la performance de ce New Yorkais pur jus qui a eu l’élégance de faire un discours en français (oui, oui, oui) le soir de l’inauguration.

23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Henry Darger, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

25.05.2006

Le général Gingersnap décortiqué

Le général Gingersnap fait des ravages. Figurez-vous qu’un de mes lecteurs, amateur de biscuits au gingembre, a décortiqué ce tablô avec sa fourchette à escargogito. Si vous n’êtes pas curieux, restez-en là, mes chères animulionnes (et chers animulions). Mais si vous voulez looker le résultat qu'il m'a envoyé, bougez-vous la souris et cliquez là-dessous. Comme c’est plutôt trapu (Bac + 13 bienvenus), votre petite âme errante, qui est une mère pour vous, a rajouté l’icono pour faciliter la digestion.

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15:05 Publié dans De vous zamoi, Ecrits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Henry Darger, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

21.05.2006

Happy birthday to Andrew Edlin Gallery

Sur le front des anniversaires, j’ai encore à vous signaler -mais il faut vous grouiller de faire renouveler votre passeport parce que ça se termine le 17 juin- l’exposition de la Galerie Andrew Edlin à NYC à l’occasion de son cinquième anniversaire.

Vous y retrouverez un tas de chouettes copains parmi lesquels Vahakn Arslanian, Carl Binder, Herman Bossert, Marc Lamy, Adolf Wölfli et des que je connais moins comme Tom Duncan, Michael Ryan, John Spinks et Paul Edlin qui n’est autre que l’oncle du galeriste nouillorquais. Le très chiadé carton d’invitation dépliant énumère tous ces noms et bien d’autres sur fond noir avec accompagnement de vermicelles oranges.
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Il est illustré d’un croquignolet portrait du général Gingersnap par Henry Darger aux belles bacchantes. Le texte d’Andrew Edlin, qui marche avec, nous raconte ses voyages «to Switzerland in 2002 to track down the art of Hans Krüsi led to the first exhibition of his work outside of Europe». Pour ceux qui en aurait un peu soupé des vaches qui n’ont que trop tendance en ce moment à nous conduire sur le sentier de la Force de l’Art, précisons que l’invit de l’Andrew Ed Gall nous annonce aussi l’imminence de l’exposition Darger à La maison rouge à Paris, Sound and Fury : The Art of Henry Darger (June 8, 2006). Ce qui intéressera sans doute tous les ceusses et toutes les celles qui n’aiment pas que les douanes américaines fouillent trop souvent leurs petits corps de rêve. «We are publishing» nous allèche le francophile Andrew «an 80-page catalogue for the occasion».
C’est pas super ?

10:50 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henry darger, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |